En chemin vers l’authenticité

Par Aurélie Beaufils

Aujourd’hui c’est un partage en toute intimité que j’ai choisi de vous proposer. Le sujet ? Le chemin qui m’a amené à écrire l’article que vous lisez. Parce qu’on ne voit très souvent que la face émergée de l’iceberg, aujourd’hui, c’est dans les coulisses que j’ai choisi de vous emmener pour vous montrer tout ce qu’il s’est passé. Un cheminement riche qui a au moins autant de choses à apporter que l’article finalisé.

L’aventure a commencé par un message de Sêssi qui me demandait si j’étais intéressée pour contribuer à cette édition de G.C., Generation Coaching. Enthousiasmée par cette idée, c’est avec un grand OUI que je lui répondais. Puis la peur et les doutes sont venus s’immiscer lorsque nous avons abordé le sujet. Si le thème de l’authenticité me parlait, je n’avais, pour autant, aucune intention de me dévoiler ; c’est donc sous l’angle « corporate » que j’imaginais l’aborder.

Si Sêssi n’était pas contre l’idée, elle m’a cependant invitée à y mettre davantage de personnalité. Le plus difficile venait de commencer… Et c’est avec ces quelques mots que je lui répondais : « Outch, tu viens me chercher sur un sujet que je n’aime pas aborder. Autant j’aime mettre en lumière les autres, autant pour moi, c’est plus compliqué… ».

Et en même temps, comment parler d’authenticité en restant soi-même cachée ?

Pour être cohérente avec le message que je voulais faire passer
Et incarner de la tête aux pieds le texte que vous lisez
De me montrer dans ma singularité, j’ai donc dû accepter.
Un sacré challenge à relever !

Et pour dire vrai, les débuts ont été compliqués…
Je ne savais vraiment pas quoi raconter.
Une réponse à l’extérieur, j’ai donc cherché !
Les précédentes éditions de G.C, j’ai consulté.

Je pensais que cela m’aiderait
Mais c’est tout le contraire qui s’est passé !
D’un cran plus haut, la pression est montée
D’intensité, mes peurs ont redoublé…

J’ai commencé à douter…
À me demander si j’allais y arriver,
Si j’étais à la hauteur de la confiance qui m’était accordée…
Dans mes peurs et dans ma tête, j’étais coincée.

Alors, quand face à la page blanche, je me suis retrouvée,
Rapidement, j’ai bloqué !
Si les quelques mots que j’avais écrit n’étaient techniquement pas mauvais,
Rien dans ces quelques lignes impersonnelles ne reflétait mon identité.

À vouloir que tout soit plus que parfait,
Je me perdais !
Rien ne dépassait du cadre rigide que je m’imposais.
Sans même m’en rendre compte, j’étais complètement hors sujet !

Et plus je voulais (avec ma volonté),
Moins j’y parvenais…
Consciente qu’on ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré
Un pas de côté, j’ai alors fait !

À une collègue de PB (Personal Branding), j’ai parlé.
Mes difficultés, j’ai évoqué.
Sur mes talents, nous avons travaillé
Et tout s’est éclairé.

À ma vraie nature, je me suis alors reconnectée.
De la place à mon intuition et à ma créativité, j’ai laissé.
La joie et le plaisir, j’ai retrouvé.
Et sous ma plume, les mots se sont mis à glisser.

En moi, tout a changé
Lorsque je suis revenue à mon intériorité
Et que je me suis demandée ce que j’avais ENVIE de partager
Et non ce que je DEVAIS exprimer !

 

J’ai alors arrêté de « tricher »
Et accueilli ma vulnérabilité
En préférant proposer quelque chose qui ne ferait pas l’unanimité
Plutôt que de me contorsionner pour être à tout prix publiée !

 

Peut-être penserez vous que c’est risqué…
Il est vrai que je ne sais ni si mon texte va être accepté,
Ni s’il va susciter de l’intérêt.
Mais c’est parce que je suis profondément OK avec cette éventualité que j’ai choisi de l’envoyer.

Pour moi, l’authenticité, c’est avant tout : rester fidèle à qui l’on est et pleinement l’incarner même si ça déplaît !

Alors, pour honorer ma singularité
Et être alignée avec le sujet proposé,
C’est avec des rimes en « é »
Que cet article, je vais terminer !

Mais avant de vous quitter, un dernier message, j’aimerais vous faire passer :
Que l’on soit débutant ou confirmé,
À un moment ou à un autre, on peut tous être tenté de se cacher derrière ce que l’on fait
Ou de se référer à l’extérieur pour se positionner.

Or, si les outils, conseils et formations ont leur utilité
Je crois que notre plus grande richesse réside dans notre intériorité
Car si d’autres peuvent effectivement faire ce que l’on FAIT,
Personne ne peut être qui l’on EST.

S’offre alors à nous tout un chemin pour désapprendre ce qui a été
Accueillir ce qui est
OSER sa singularité
Et co-créer avec ce qui a envie d’émerger à l’instant T.

Bon voyage !

Aurélie Beaufils

Aurélie Beaufils

Aurélie Beaufils

Accompagnatrice en branding et communication avec un supplément d’âme